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Fama Ossa Consulting

~ agir face aux fausses informations!

Fama Ossa Consulting

Archives de Catégorie: Blog

Femmes d’aujourd’hui s’interroge sur les rumeurs!

11 lundi Sep 2017

Posted by famaossaconsulting in Blog

≈ Commentaires fermés sur Femmes d’aujourd’hui s’interroge sur les rumeurs!

Le magazine Femmes d’aujourd’hui s’est intéressé, ce mois-ci, à la rumeur: à quoi sert-elle? Pourquoi la relayons-nous? Comment la reconnaître ? Quelles sont ses conséquences?

Voici l’article:

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Vous voulez creuser le sujet? Savoir comment mieux communiquer face à une rumeur qui ruine l’ambiance à votre travail, qui démotive les employés ou crée des conflits? Ou encore qui fait péricliter votre chiffre d’affaires ou entache votre réputation?

Rejoignez-nous à la formation Gérez les rumeurs à l’IHECS Academy les 12 et 13 octobre prochain à Bruxelles!

Vous ressortirez de cette formation en:

  • ayant compris les mécanismes des rumeurs et les raisons de leurs succès,
  • ayant compris pourquoi la rumeur vous a touché et pourquoi vos réponses n’ont pas suffit, voire ont aggravé la situation,
  • ayant des outils pour adopter la stratégie de communication la plus efficace pour retrouver rapidement la confiance de vos publics !
  • étant inspiré par des stratégies qui se sont révélées payantes,
  • ayant plusieurs idées pour retourner votre situation à votre avantage, et ainsi être sûr de faire remonter votre notoriété et votre chiffre d’affaire!

Découvrez le programme et inscrivez-vous vite via ce lien!

Aurore Van de Winkel

Gérer les rumeurs? On en a parlé dans « La vie du bon côté » sur Vivacité

04 lundi Sep 2017

Posted by famaossaconsulting in Blog

≈ Commentaires fermés sur Gérer les rumeurs? On en a parlé dans « La vie du bon côté » sur Vivacité

Les rumeurs font parler d’elles et les questionnements sont nombreux! Comment et pourquoi naissent-elles? À quoi servent-elles? Pourquoi ont-elles autant de succès? Quelles sont leurs conséquences? Et quelles attitudes peut-on avoir si on est visé par l’une d’entre elles?

On en a parlé, ce lundi 4 septembre 2017, dans La Vie du Bon côté, l’émission de Sylvie Honoré sur Vivacité en partenariat avec Femmes d’aujourd’hui et Christelle Gilquin.

Vous pouvez réécouter l’émission via ce lien!

Et si vous souhaitez approfondir la question et apprendre concrètement à gérer ces bruits, rejoignez-nous à la formation du 12 et 13 octobre à l’IHECS Academy à Bruxelles. Tous les renseignements ici!

Au plaisir d’en discuter avec vous!

 

Aurore Van de Winkel

Apprenez à gérer les rumeurs les 12 et 13 octobre à Bruxelles!

28 lundi Août 2017

Posted by famaossaconsulting in Blog

≈ Commentaires fermés sur Apprenez à gérer les rumeurs les 12 et 13 octobre à Bruxelles!

Vous en avez marre des rumeurs? Votre chiffre d’affaires est en berne? Votre réputation a pris un coup dans l’aile?

Vous ne savez plus comment communiquer pour rétablir votre version des faits?

Venez vous former en ma compagnie à l’IHECS Academy, les 12 et 13 octobre 2018!

En octobre 2017, je donnerai la formation complète sur la gestion des rumeurs internes ET externes à l’IHECS Academy.
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Cette formation est pour vous, si:

Vous êtes un(e) Manager dépassé par vos employés – qui ne vous font plus confiance ou sont démotivés à cause de racontars – ou vous êtes tracassé par la diminution de votre chiffre d’affaires causée par des rumeurs ;

Un(e) Responsable Ressources humaines qui n’en peut plus de devoir gérer les conflits, l’absentéisme ou les propos désagréables sur la hiérarchie ou certains collègues ;

Un(e) Chargé(e) de communication qui ne sait plus comment répondre à l’inquiétude de ses clients concernant la qualité de certains produits ou services de votre organisation.

Vous êtes vous-mêmes victimes de rumeurs, vous souhaitez vous préparer à cette éventualité ou encore vous souhaiteriez savoir comment retourner une rumeur à votre avantage.

Vous ressortirez de cette formation

  • ayant compris les mécanismes des rumeurs et les raisons de leurs succès,
  • ayant compris pourquoi la rumeur vous a touché et pourquoi vos réponses n’ont pas suffit, voire ont aggravé la situation,
  • ayant des outils pour adopter la stratégie de communication la plus efficace pour retrouver rapidement la confiance de vos publics !
  • étant inspiré par des stratégies qui se sont révélées payantes,
  • ayant plusieurs idées pour retourner votre situation à votre avantage, et ainsi être sûr de faire remonter votre notoriété et votre chiffre d’affaire!

 

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Grâce à des exposés théoriques mais aussi des mises en situation, des exemples et analyses de cas ainsi qu’au partage d’expériences, vous ressortirez de cette formation, armés pour faire face aux situations problématiques causées par les rumeurs!

N’hésitez plus, consultez le programme et inscrivez-vous sur le site de l’IHECS Academy!

Dates: 12 et 13 octobre 2017

Durée: 9H (1jour et demi)

Lieu: 27, Rue des grands carmes, 1000 Bruxelles, Belgique.

La peur : cette émotion qui nous pousse à diffuser des rumeurs !

10 jeudi Août 2017

Posted by famaossaconsulting in Blog

≈ Commentaires fermés sur La peur : cette émotion qui nous pousse à diffuser des rumeurs !

Ce jeudi 10 août 2017, trois articles de presse ont attiré mon attention.

Le premier racontait l’histoire de ce jeune adolescent de Charleroi, victime de la mauvaise plaisanterie d’un « camarade ». Sur un site de création de blagues, ce dernier a eu l’idée d’accuser – pour « rire » – cet ado de pédophilie, d’y joindre sa photo et de diffuser la fausse information sur les réseaux sociaux. Cette accusation, se présentant sous la forme d’un article de presse, a été partagée des dizaines de milliers de fois et a suscité de nombreux commentaires négatifs dont certains violents à l’encontre de l’accusé.

Le second, au titre accrocheur mais contredisant le contenu de l’article, relatait la rediffusion dans les environs d’Adinkerke de la célèbre légende urbaine des signes des cambrioleurs. Cette fois, il s’agissait de pavés coloriés à la craie qui indiqueraient les maisons prochainement visitées. La police de la Westkust dément l’information et demande à la population de la région d’arrêter de propager cette fausse rumeur sur les réseaux sociaux.

Le troisième article se moquait de cet élu FN qui, alerté par des riverains, a confondu le tournage de la série Le petit Quinquin avec l’installation d’un camp de migrants près de Boulogne-sur-Mer en France. Il a relayé la fausse information sur Twitter.

En un jour, trois affaires différentes – l’une en Wallonie, la seconde en Flandres, la troisième dans le Nord de la France, nous parlent d’un même sujet : la création ou la réactivation d’une rumeur due à la mauvaise interprétation d’un « indice » troublant !

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Dans les trois cas, les activateurs et les diffuseurs de la rumeur ont été victimes de leur peur qui leur a fait interpréter un événement ou un énoncé de manière erronée ! Cette peur est évidemment liée à leur vision du monde, à leur expérience personnelle et à leur intuition.

Dans le premier cas, la rumeur réveillait le traumatisme des tragiques affaires de pédophilie des années 90. Diffuser cette accusation permettait d’avoir un sentiment de maîtrise d’un danger potentiel (connaître un pédophile permet de maintenir à distance ses enfants ou ceux de ses proches), de réitérer son rejet de ce type d’acte et de faire preuve de solidarité en prévenant ses proches.

Dans le second cas, la rumeur jouait sur la peur des cambriolages, réactivée à chaque départ en vacances, lorsqu’on laisse sa demeure sans surveillance plusieurs jours d’affilée. Rappelons que les cambrioleurs ont d’autres moyens plus modernes – comme le téléphone – pour s’informer du résultat de leur guet sans attirer l’attention des propriétaires par des signes visibles. Diffuser cette information permet d’avoir l’impression de pouvoir prédire les vols et donc de s’en protéger. Cela permet aussi de faire preuve de solidarité avec ses voisins.

Dans le troisième cas, la crainte de voir se recréer une « Jungle de Calais » – dans cette région prisée par les réfugiés et migrants voulant se rendre en Angleterre – a déclenché l’interprétation erronée. On se rappelle les nombreux articles diffusés par des sites proches de l’extrême droite qui associent leur présence à l’augmentation de l’insécurité (voir à ce sujet la remise en contexte des statistiques de la criminalité en Allemagne). Diffuser la rumeur a permis au député de rassembler ses soutiens en vue de pouvoir mener une protestation d’ampleur et ainsi de provoquer des mesures officielles pour ne pas devoir gérer un possible nouveau regroupement de migrants.

Ces trois cas nous en disent long sur les peurs des activateurs des rumeurs et de leurs diffuseurs. Peut-on leur reprocher d’avoir éprouvé ce sentiment ? La peur est éprouvée par tout le monde. Elle ne se contrôle pas et les dangers de la pédophilie, de la dépossession de ses biens et de l’insécurité sont largement répandues et ressenties par chacun à un moment ou l’autre de sa vie. Nous pouvons donc comprendre ce sentiment. Cependant, la peur est mauvaise conseillère. Elle nous empêche de voir qu’il existe plusieurs interprétations possibles à un événement ou à un contenu et que certaines d’entre elles sont plus logiques, moins énergivores et/ou plus correctes.

Cette peur ne doit pas non plus nous faire oublier les conséquences néfastes que notre mauvaise interprétation a pu créer, parfois involontairement.

Premièrement, sur les victimes. Cet adolescent a été fiché comme pédophile et les démentis ne toucheront pas tous les diffuseurs de l’article. Il restera toujours une crainte chez ceux qui en ont eu connaissance. Le fameux : il n’y a pas de fumée sans feu ! Et plutôt que de remettre en question les intentions de l’auteur de la blague, certains pourront penser que ce dernier n’a pas été chercher cette accusation par hasard. Les gestes et le comportement de ce jeune homme risquent d’être scrutés longtemps et certains d’entre eux mal interprétés. Son nom et sa photo risquent aussi d’être associés, de nombreuses années, à cette accusation dans les résultats de recherche sur Internet. Et si des personnes, aveuglées par leur peur, n’ont pas fait l’effort de lire l’article jusqu’au bout pour comprendre qu’il s’agit d’une mauvaise blague, de la même façon, d’autres ne liront pas le démenti jusqu’au bout.

Certaines communautés, comme celles de gens du voyage que la rumeur des signes des cambrioleurs accuse souvent d’en être les auteurs, pourront être victimes de préjugés et d’intimidations sans que leur implication dans ces vols ne soit prouvée. Les migrants de Boulogne-sur-Mer pourront, eux-aussi, être davantage victimes d’ostracisme et de rejet d’habitants inquiets, souhaitant éviter que, bien accueillis, ils ne sentent à l’aise pour construire un camp dans les environs. Rappelons ici le retard de la mise en place de solutions officielles à long terme pour ces personnes en situation de grande précarité.

Deuxièmement, sur les diffuseurs de la rumeur. La peur peut nous paralyser ou nous faire commettre des actes que l’on regrettera par la suite. Elle peut nous amener à désigner des boucs-émissaires et à les harceler, les menacer ou même les agresser. Elle agit sur notre corps et notre moral. Elle peut enfin nous détourner de véritables problèmes comme le fait que les faits de pédophilie et plus largement de viols ou d’agressions sexuelles se déroulent majoritairement dans un environnement familial ou proche, plutôt que via la rencontre d’inconnus. Les cambriolages peuvent être favorisés par le fait que vous indiquiez votre départ en vacances sur les réseaux sociaux ou que votre boîte aux lettres déborde, etc.

Pour toutes ces raisons, rappelons-nous de bien vérifier la fiabilité de la source des informations que l’on reçoit, de croiser les sources, de bien lire les articles jusqu’au bout voire d’aller vérifier par soi-même si c’est possible. Rappelons-nous enfin d’identifier notre peur, de l’accepter mais aussi de choisir de la mettre à distance pour pouvoir effectuer les vérifications nécessaires avant d’agir en fonction de cette émotion !

Si la peur provoquée par une rumeur incite votre entourage à diffuser de fausses informations sur vous ou votre organisation, contactez-moi pour un diagnostic et des propositions d’actions !

Nouveau service: diagnostic de votre situation !

08 mardi Août 2017

Posted by famaossaconsulting in Blog

≈ Commentaires fermés sur Nouveau service: diagnostic de votre situation !

Vous êtes confrontés à des ragots ou des rumeurs? Vous ne comprenez pas pourquoi? La situation vous inquiète, vous énerve ou vous stresse? Vous ne savez pas comment réagir? Ne restez plus seuls avec vos interrogations.  Parlons-en!

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Je vous propose une séance de diagnostic de 30 min à 30 € via Skype au cours de laquelle nous pourrons ensemble éclaircir la situation et trouver des pistes de solution. En effet, mon regard extérieur et spécialisé permettra d’apporter un nouvel éclairage sur ce que vous vivez et pourquoi vous le vivez.

Vous repartirez de cette discussion avec des clés de compréhension mais aussi d’action qui vous permettront d’adapter votre communication et comportement face aux diffuseurs de bavardage! Vous serez plus apaisé, reprendrez de la distance avec la situation et saurez réagir aux attaques!

Cette séance pourra être le déclic dont vous avez besoin! N’hésitez donc plus à me contacter via la page Contact!

 

 

Travailler sur les rumeurs, c’est aussi connaître leur historique

25 dimanche Juin 2017

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Travailler sur une rumeur, c’est aussi connaître son historique. Est-elle nouvelle ou est-ce une réminiscence d’une rumeur ancienne existant depuis des dizaines, voire des centaines d’années? Son scénario est-il totalement inattendu ou donne-t-il une impression de déjà-entendu car des faits divers, des contes ou des fictions en ont déjà diffusé un similaire? Les démentis déjà effectués sur des rumeurs surfant sur la même thématique ont-ils fonctionné? Pourquoi? D’autres organisations ont-elles été visées par le même genre d’énoncé, par le passé? Comment a réagi le public? Le sujet abordé par la rumeur sensibilise-t-il toujours de la même manière ses diffuseurs?

Toutes ces questions nécessitent d’aller plus loin qu’une connaissance de la communication stratégique. C’est pourquoi mon travail fonctionne sur les deux plans: des recherches continues sur les rumeurs d’actualité et leur mode opératoire – ce qui me permet de proposer des solutions adaptées aux organisations – et des recherches sur l’historique et le folklore des rumeurs.

Pour en savoir plus sur ces dernières, voici l’interview que j’ai accordée à Eymeric Manzinali du site Deslegendesurbaines.fr et qui vous dévoilera comment je récolte mes données. Pour la découvrir, cliquer  ici!

Pour avoir une vue détaillée des nombreuses rumeurs qui ont circulé en Belgique, offrez-vous mon livre « Les légendes urbaines de Belgique » en cliquant ici!

Vous y trouverez une panoplie de rumeurs qui ont touché des organisations vendant peut-être des produits similaires aux vôtres!

Bonne lecture!

 

Deux formations sur les rumeurs le 11/07/2017

19 vendredi Mai 2017

Posted by famaossaconsulting in Blog

≈ Commentaires fermés sur Deux formations sur les rumeurs le 11/07/2017

Vous êtes sensible à la question des rumeurs? Vous avez pu vivre leurs impacts et vous souhaitez vous armer pour mieux gérer ce genre de situation? Je vous propose deux formations le 11 juillet 2017 au BECI.

La première :

Comment gérer les bruits de couloir lorsqu’ils impactent vos collaborateurs ou leur travail ?

Ragots, cancans, rumeurs: les bruits de couloir peuvent empoisonner l’ambiance de vos services, démotiver votre personnel, réduire leur implication dans leur travail et créer des conflits. Découvrez les besoins que ces bruits comblent afin de ramener la quiétude et la motivation chez vos collaborateurs.

La seconde:

Comment gérer les crises et les bad buzz causés par des rumeurs sur vos produits ou votre entreprise ?

Rumeurs et légendes urbaines peuvent ruiner en quelques heures votre réputation, provoquer la chute de vos actions ou du nombre de vos ventes ou encore réduire tous vos efforts pour valoriser vos produits… à néant ! Apprenez à vous placer dans la tête de vos détracteurs pour ramener la confiance chez vos clients.

 

Vous pouvez vous inscrire aux deux ou seulement à celle qui vous parle le plus!

Plus d’informations et inscriptions via ce lien!

 

A bientôt!

 

Aurore Van de Winkel

Fake news, hoax, rumeur : Quelles différences ? Quelles difficultés pour limiter leurs impacts ?

18 jeudi Mai 2017

Posted by famaossaconsulting in Blog

≈ Commentaires fermés sur Fake news, hoax, rumeur : Quelles différences ? Quelles difficultés pour limiter leurs impacts ?

Depuis l’accession au pouvoir présidentiel américain de Donald Trump, « Fake news » est la nouvelle expression qui fait la une des médias. Les articles abondent pour dénoncer ce que l’on pourrait définir comme des fausses nouvelles présentées comme vraies par leurs instigateurs et qui ont un impact sur la manière dont le public peut évaluer une situation ou la pertinence d’une décision.

La fake news peut être définie comme une fausse information. Peut-on alors dire qu’elle est un hoax ou une rumeur, termes souvent associés à des contenus fallacieux ? Cet article a pour double objectif de réfléchir aux points communs et différences de ces termes, et de pointer les difficultés auxquelles le citoyen est confronté lorsqu’il veut se faire une idée objective de la véracité d’un fait rapporté !

Certains utilisent l’expression « fake news » comme synonyme d’hoax ou canular. Pourtant, si le hoax est également créé sciemment et fait appel à la crédulité des publics, il a été conçu dans un objectif d’amusement, de blague ou de parodie. Il n’est donc qu’en de rares occasions le fait d’autorités officielles, sauf bien sûr le 1er avril !

Tournons-nous alors vers le terme « rumeur ».

Il est vrai que la fake news et la rumeur fausse instrumentalisée et avalisée par les autorités officielles peuvent être toutes deux classées comme contenus de propagande, de par leur utilisation par des politiciens, partis politiques ou lobbies pour influencer l’opinion en l’induisant en erreur sur des événements, des personnes ou des données.

Ces deux sortes d’énoncés reprennent effectivement des faits qui ont été réinterprétés de manière à ce que leur présentation devienne fallacieuse, ou des contenus faux créés intentionnellement ou repris et instrumentalisés dans des discours officiels. Ils peuvent être utilisés dans de la propagande à usage externe destinée à influencer l’opinion d’autres nations, armées, communautés ou groupes d’appartenance, et aussi dans la propagande à usage interne visant à influencer son propre peuple, armée, groupe d’appartenance en discréditant des adversaires internes ou externes désignés (minorités, médias, communautés spécifiques, groupes ethniques, etc.).

Dans ce cas, nous pouvons assimiler les deux termes. Cependant, toutes les rumeurs ne sont pas des fake news !

En effet, premièrement, la rumeur peut être vraie même si elle a été démentie par les autorités !

Deuxièmement, la rumeur est souvent simplement diffusée de bonne foi soit parce qu’elle apporte à ses diffuseurs une réponse intéressante à une question non-résolue, soit parce qu’elle leur permet de prévenir leurs proches d’un potentiel danger ou encore de diffuser des valeurs.

Troisièmement, la majorité des rumeurs est co-construite par les discussions desquelles elle émerge sans concertation préalable. Une minorité d’entre elles est créée de toutes pièces alors que, rappelons-le, la fake news est créée en grande majorité sciemment par un instigateur ou un petit groupe d’instigateurs et, dans tous les cas, est instrumentalisée.

Quatrièmement, dans le cas de la rumeur, les autorités officielles doivent « lutter » pour le rétablissement de la « vérité » puisqu’elles ne l’ont pas confirmée ou l’ont démentie. La fake news est, elle, créée ou instrumentalisée par ces autorités – généralement politiques ou économiques – qui chercheront alors à renforcer la crédulité de leurs publics dans son contenu et à éviter que ces publics n’enclenchent un processus de vérification de sa véracité.

Aujourd’hui, le citoyen se trouve donc confronté à de nombreux contenus à la véracité douteuse ou niée.

Il se trouve face à de la propagande composée de fake news et de rumeurs fausses instrumentalisées. Cette propagande ne se cache plus mais s’affiche comme telle quitte même à ne plus prendre la peine de donner l’illusion de véracité, par l’utilisation des expressions de type « faits alternatifs » (Alternative Facts)[1]. C’est ce phénomène qui attire notre attention dans l’actualité et qui fait les choux gras des articles de presse !

Mais, attention, cela ne s’arrête pas là. Le citoyen est tout autant confronté à des rumeurs instrumentalisés fausses mais non-avalisées par les autorités officielles, à des rumeurs non-instrumentalisées mais fausses, à des rumeurs non-instrumentalisées mais vraies, à des rumeurs vraies instrumentalisées par les autorités, et enfin à des rumeurs vraies censurées ou démenties par ces dernières.

On comprend mieux pourquoi le travail de vérification des faits (Fact Checking) est essentiel afin que le citoyen puisse se créer une opinion la plus objective possible d’une situation, d’une personne, de données ou d’une décision.

Pourtant, ce travail de vérification est confronté à trois problèmes majeurs.

 Le premier est qu’il n’est pas toujours possible car les données objectives ne sont pas toujours disponibles !

 Le second est que même une fois une fausse rumeur ou une fausse information est démentie par une source de vérification, il faut, pour qu’elle soit crue, que cette source bénéficie d’une plus grande confiance du public que celle qu’il accorde à la source de la fake news.

Le troisième est que même confronté aux faits, le public peut choisir de ne pas accorder d’importance au mensonge ou à la vérité. En effet, son adhésion aux énoncés d’une source peut reposer sur d’autres leviers – comme des opinions communes sur un sujet que venait renforcer la fausse nouvelle, l’adhésion au message implicite véhiculée par cette dernière, des émotions négatives suscitées par la partie adverse, etc. – qui peuvent donner l’impression « d’un moindre mal ».

Ces difficultés ne sont pas neuves mais nécessitent d’être prises en compte lors de toute initiative citoyenne ou pédagogique visant à lutter contre la propagation de fausses informations et à limiter leur impact sur l’opinion. On comprend mieux la difficulté auxquelles ces dernières seront confrontées !

Vous voulez en savoir plus sur le sujet, invitez-moi à donner une conférence ou un atelier où l’on verra comment vous pouvez réagir concrètement pour gérer les fausses nouvelles ou rumeurs et développer votre esprit critique!

Aurore Van de Winkel

[1] Expression utilisée en janvier 2017 par Kellyanne Conway, conseillère du président Donald Trump pour décrire les arguments fallacieux du porte-parole de la Maison blanche, Sean Spicer, concernant le nombre de personnes présentes lors de l’investiture du Président.

R(h)umeuroscope

15 lundi Mai 2017

Posted by famaossaconsulting in Blog

≈ Commentaires fermés sur R(h)umeuroscope

Si les rumeurs et légendes urbaines ont tellement de succès, c’est grâce à leurs récits ! Insolites, dégoûtants, terrifiants, amusants…, ils convoquent les émotions, ravivent des souvenirs de faits divers, d’histoires familiales, de légendes traditionnelles ou de contes. Ils sont cathartiques. Leur scénario est court, leur chute interpellante et leur morale conservatrice. Ils possèdent donc tous les atouts pour favoriser l’aspect mnésique. Même une fois démenties, même après de nombreuses années, leurs traces sont ancrées dans notre mémoire et seront réactivées dès lors qu’un événement semblable se produira et y fera penser.

Si on veut gérer ces rumeurs et légendes urbaines, il faut les connaître et comprendre les raisons de leurs succès. Il faut aussi ressentir leurs effets. C’est dans ce cadre que je propose dans l’émission radio C’est presque sérieux de La Première, une chronique R(h)umeuroscope dans laquelle vous pouvez découvrir, de manière légère, les rumeurs qui circulent sur des sujets liés à l’actualité.

Découvrez les deux premières chroniques. La première s’interroge sur l’utilisation des Schtroumpfs dans la valorisation de Bruxelles et les ; la deuxième se penche sur les rumeurs liées à la disparition des chats et des chiens dans nos régions.

 

Bonne écoute !

Les légendes urbaines de Belgique à la radio

23 dimanche Avr 2017

Posted by famaossaconsulting in Blog

≈ Commentaires fermés sur Les légendes urbaines de Belgique à la radio

La semaine dernière fut riche en émissions radio qui, chacune avec leur angle et leur ton, se sont intéressées aux légendes urbaines.

L’émission C’est presque sérieux de La Première s’est interrogée sur le contenu de ces rumeurs le vendredi 14 avril. Vous pouvez la réécouter via ce lien!

L’émission Aller-Retour de Vivacité s’y est aussi penchée sous l’angle bruxellois, tout comme l’émission BXXL qui diffusera mon intervention ce lundi 25 avril.

Enfin, L’émission Un jour dans l’Histoire de La Première a creusé leurs origines et leurs racines historiques. Le podcast est disponible ici!

Bonne écoute!

Aurore Van de Winkel

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